Tables rondes sur le sens du travail ou la vie à deux, "banquet de l'amitié" et DJ-set devant le Sacré-Coeur : pendant trois jours, le festival Santos organisé par l'Église de France réunit à Montmartre de jeunes chrétiens engagés dans la vie active.
Quelque 1.500 personnes sont attendues de vendredi à dimanche au festival parisien, né l'an dernier à Lisbonne à l'occasion des JMJ (Journées mondiales de la jeunesse) et organisé par la Conférence des évêques de France (CEF) pour les 25-35 ans.
Il s'agit de "trois jours de partage et de réflexion, pour nourrir l'engagement", dit à l'AFP Vincent Breynaert, directeur du service national pour l'évangélisation des jeunes et des vocations à la CEF, qui se réjouit d'accueillir lors de ce festival des jeunes venus d'Ile-de-France (à 60%) mais aussi d'autres régions voire de l'étranger.
"On s'est demandé: quelles sont les questions vraiment importantes pour les jeunes pros ? On a identifié trois axes : le sens du travail, les relations avec les autres et quelques questions spirituelles qui peuvent faire le lien entre les deux", ajoute Constantin Thierry, responsable de l'équipe de bénévoles qui a monté le festival.
Vingt-cinq conférences et ateliers sont donc prévues, certaines dans la basilique du Sacré-Coeur ou dans sa crypte, d'autres dans l'église Saint-Pierre de Montmartre voisine, avec pour intervenants des religieux mais aussi des scientifiques, des chefs d'entreprise, une sexologue...
Car si les thématiques abordées sont pour certaines très religieuses (le synode, l'enseignement de la Bible...), avec chaque jour des "temps spi" de prière, de messe ou de veillée, d'autres se veulent plus matérielles: "s'engager en politique", "les promesses et défis de l'IA", "comment échapper au burn-out"... écologie, vie à deux et homosexualité seront également abordées.
Comme tout festival, Santos aura aussi sa buvette et sa scène, dressée sur le parvis du Sacré-Coeur pour un "talent show" et un DJ-set dimanche.
"C'est une bonne façon de commencer l'année", affirme à l'AFP Jean Castain, 25 ans. À l'heure du déjeuner, ce Parisien explique avoir découvert l'existence du festival lors d'un pèlerinage à Paray-le-Monial.
Ysaline Timmermans, Bruxelloise de 26 ans, décrit elle aussi une "occasion de prendre du recul, ça redynamise la recherche de sens". "Ma foi est assez fluctuante et j'ai besoin de temps de ce genre pour la rebooster", ajoute la jeune consultante croisée près du food-truck.
La Rédaction (avec AFP)